Don d’organe
Si vous décidez de faire don de votre corps ou de vos organes à la science, vous devez en faire part à vos proches.
Ainsi, vous permettrez sans doute à d’autres personnes de vivre, grâce aux tissus, au cœur, au foie, aux fragments osseux, à la cornée ou à d’autres parties de votre corps qui auront pu être prélevées intactes. Le dialogue est important, car la famille ne connait pas toujours votre point de vue en la matière et peut considérer que le prélèvement constitue une atteinte à votre intégrité physique. Alors si telle est votre volonté, elle est très honorable et vous devez absolument communiquer dessus. Vous pouvez expliquer que vous êtes prêt à « transmettre » tous vos organes ou désigner ceux pour lesquels vous ne souhaitez pas pratiquer le don. Des malades souffrant de pathologies diverses sont en attente de don. Malade des reins, cancéreux, cardiaques, leucémiques, maladies orphelines, tous attendent impatiemment un don pour soulager leurs souffrances. Lorsque vous décédez et qu’il n’y a plus rien à faire pour vous, la volonté que vous avez émise concernant le don d’organes peut sauver une ou des vies. Une priorité à considérer le plus sagement possible. Toute personne décédée est un donneur potentiel, mais les équipes chirurgicales ne peuvent pas prélever ses organes sans l’accord préalable des proches. Il existe cependant un fichier où vous pouvez vous inscrire si vous êtes réfractaire au don, il est consulté par le milieu médical en cas de besoin. Si vous êtes tentés par cette action, mais que vous n’en connaissez guère les procédures, parlez-en à votre médecin traitant qui saura vous rassurer et vous expliquer à quel point ce choix que vous allez faire est important pour d’autres patients.
La carte de donneur existe, mais elle n’a pas réellement de valeur officielle, elle témoigne plutôt de votre bon vouloir. Ce seront vos proches qui seront interrogés quant à la possibilité du don d’organe si votre décès subvient. Il est parfois très difficile d’entamer ce type de conversation, mais les tabous doivent être brisés, car le don d’organes est essentiel et attendu par d’autres personnes en souffrance. Accepter de donner ses organes est donc un acte courageux et responsable, un engagement personnel d’une immense générosité.